3,5 millions de dollars : voilà ce que gagne la quinzième joueuse mondiale, alors que la 100e peine à boucler son budget. Les chiffres ne mentent pas. Dans le tennis féminin, la richesse ne récompense pas toujours les plus grandes victoires, et la visibilité médiatique vaut parfois plus cher qu’un trophée. À l’heure où le sponsoring transforme la donne, les joueuses françaises font face à un nouveau jeu, où l’argent ne se gagne plus seulement raquette en main.
Le classement WTA est souvent vu comme le juge de paix d’une carrière. Pourtant, il ne garantit rien côté finances. Les contrats publicitaires, eux, pèsent parfois plus lourd qu’une victoire en Grand Chelem. La Fédération Française de Tennis distribue des primes, mais ce sont bien les sponsors qui redessinent la hiérarchie des fortunes.
Caroline Garcia affiche aujourd’hui un patrimoine record parmi les joueuses françaises. Loïs Boisson, quant à elle, bouscule les codes habituels du circuit. Le palmarès financier ne reflète pas toujours les performances sportives, imposant un nouvel équilibre dans la course à la notoriété et à la richesse.
Le classement 2025 des joueuses françaises les plus en vue
Sur le circuit, l’argent ne suit pas toujours les statistiques. Mais une figure s’impose, année après année, dans l’histoire du tennis féminin : Amélie Mauresmo. Plus de 15 millions de dollars accumulés sur sa carrière, ce qui fait d’elle, en 2025, la joueuse de tennis française la plus riche. Vingt-cinq titres en simple, dont l’Open d’Australie et Wimbledon 2006, un Masters en poche : l’ancienne numéro 1 mondiale a transformé chaque victoire en une assise financière solide.
Mais Mauresmo ne s’est pas arrêtée là. Après sa dernière balle, elle a endossé le rôle de capitaine de l’équipe de France, coaché Andy Murray, dirigé le tournoi de Roland-Garros. Sa réussite dépasse les courts. Sa fortune, estimée à plus de 15 millions de dollars, surclasse la jeune garde, même face à la montée des contrats publicitaires qui dynamisent le tennis féminin.
Pour mieux visualiser cette hiérarchie, voici ce que cela donne :
- Amélie Mauresmo : plus de 15 millions de dollars de gains cumulés
- Caroline Garcia et les autres poursuivantes restent à distance, malgré des saisons remarquées et une visibilité croissante
Dans la chronique du tennis français, la richesse ne se joue pas seulement au nombre de tournois remportés. La notoriété, les titres majeurs, la longévité construisent une hiérarchie où Mauresmo demeure la référence, bien au-delà de la saison 2025.
Caroline Garcia, la fortune d’une championne sur le circuit
Sur les courts, Caroline Garcia s’impose par sa régularité et un jeu puissant. À 31 ans, la Lyonnaise est devenue une pièce maîtresse du tennis français. Sa fortune ne rivalise pas encore avec celle d’Amélie Mauresmo, mais sa carrière force le respect par sa continuité et sa capacité à rebondir.
Garcia a franchi un cap en 2017, avant de revenir sur le devant de la scène en 2022 avec un titre au Masters, plusieurs trophées en WTA 1000, des quarts de finale à Roland-Garros, et des succès en double. Financièrement, elle a franchi la barre des 14 millions de dollars de gains sur le circuit, sans compter des contrats publicitaires fructueux.
Ce parcours se traduit par plusieurs aspects :
- Succès en simple et en double
- Revenus issus à la fois des performances et de l’image auprès des grandes marques
- Ambassadrice d’une nouvelle génération de joueuses françaises
La fortune de Garcia s’est construite dans la durée, reflet d’un tennis moderne qui récompense la polyvalence, la gestion de carrière et l’adaptation au haut niveau. Saison après saison, elle conduit les ambitions françaises à l’international, mêlant constance et prospérité.
Loïs Boisson : portrait d’une étoile montante du tennis tricolore
Loïs Boisson, 20 ans, incarne la nouvelle vague. La Niçoise impressionne par sa sérénité et sa détermination. Son premier titre sur le circuit professionnel, conquis l’an dernier, n’est pas passé inaperçu. Jeu offensif, prise de balle rapide, mobilité : elle rappelle à certains les plus belles années de ses prédécesseures.
Sa progression tient à une stratégie réfléchie : choix des tournois, travail de fond avec son staff, recherche du détail qui fait la différence. Dans un circuit féminin dense, Boisson avance avec méthode, entre ambition et maîtrise.
Voici ce qui distingue déjà Loïs Boisson sur la scène française :
- Premier trophée professionnel décroché en 2024
- Un jeu complet et une adaptation à toutes les surfaces
- Un statut de figure montante du tennis féminin français
Comparée à Mirra Andreeva, phénomène russe, Boisson se démarque par une gestion émotionnelle solide et un sens du jeu affûté. Son entourage veille à garder l’équilibre entre progression sportive et exposition médiatique. La saison 2025 s’annonce décisive : Loïs Boisson vise désormais une place durable dans l’histoire du tennis féminin en France.
Combien gagnent vraiment les stars françaises entre tournois et sponsors ?
La fortune d’une joueuse de tennis française résulte d’un équilibre entre prize money des tournois et revenus issus des sponsors. Amélie Mauresmo, figure de proue, reste la joueuse de tennis française la plus riche de l’histoire avec plus de 15 millions de dollars engrangés sur les courts, combinant titres et contrats majeurs.
La répartition des revenus est nette : seules quelques têtes d’affiche percent vraiment. Les gains des grands rendez-vous, Roland-Garros, Wimbledon, Open d’Australie, ouvrent la porte à une autre dimension. Les sponsors, eux, s’intéressent autant au palmarès qu’à l’aura d’une joueuse. Le circuit féminin évolue, récompensant la régularité et la personnalité qui attire les marques.
À chaque match, à chaque campagne de pub, les joueuses françaises redéfinissent les contours du succès. Entre tradition et modernité, la nouvelle génération s’invite à la table des grandes fortunes. Et demain, qui saura transformer son talent en véritable empire ?


